Si l’association stoppe son activité économique sur des opérations de réemploi où les opérateurs peuvent se retrouver en concurrence, elle souhaite cependant garder ses pratiques d’innovation et de recherche expérimentale, condition essentielle pour contribuer utilement au développement de la filière du réemploi. C’est pourquoi, l’association pourra engager des projets d’expérimentation autour du réemploi et en partenariat avec des adhérents, à travers la réponse à des appels à projets, ou selon la volonté de partenaires institutionnels ou entreprises, qui ne trouverons pas toujours les ressources possibles sur le marché de la construction. Ainsi, le développement des projets et des expérimentations se réalisera selon deux objectifs :

Mobiliser les acteurs autour de projets innovants
L’expérience des projets réalisés en Région Sud nous a montré que l’innovation exige à la fois une expertise pointue, apportée le plus souvent par des personnes expérimentées dans le domaine de la construction, mais réclame aussi un engagement pour prendre des risques, et travailler dans un but initial non lucratif. C’est pourquoi l’association peut jouer son rôle dans ce domaine :
- Participer à des appels à projets publics spécifiques à l’innovation et à l’expérimentation.
- Initier des projets expérimentaux avec des acteurs engagés, qui ont besoin d’un partenariat particulier.
Impliquer les entreprises dans un processus complet
Des grandes structures publiques ou privés sollicitent régulièrement l’association pour obtenir des aides dans le développement du réemploi ou pour des projets spécifiques sur lesquelles elles ont besoin d’assistance. L’association souhaite jouer un rôle pour répondre à ces sollicitations dans l’intérêt de développer la filière, à condition que les entreprises s’engagent dans un processus complet, afin que leur engagement ne se réduise pas à une opération de communication. C’est pourquoi, l’association développera des partenariats avec les entreprises selon plusieurs modalités :
- Développer des partenariats à partir d’une charte d’éthique du réemploi, qui engage fortement les acteurs. L’association est en train de réfléchir et de rédiger cette charte ;
- Evaluer les actions menées, afin d’aller jusqu’au bout dans les projets, et développer et partager un retour d’expérience ;
- Enfin développer des partenariats avec des centres scientifiques du type du CSTB, afin traiter des problématiques règlementaires et opérationnelles.